Sur invitation du CIRAD, Alexander Wezel a participé aux journées scientifiques de l’ASEA qui se sont déroulées à Hanoï, au Vietnam, du 25 au 29 novembre 2024.
Un événement de cinq jours durant lequel les membres du réseau ASEA ont présenté leurs derniers travaux de recherche en agroécologie . Il a aussi été question d’identifier de nouveaux défis et des opportunités pour favoriser la diffusion de l’agroforesterie en Asie du Sud.
Ce réseau se consacre à la préservation et à l’amélioration de la santé des sols ainsi qu’au développement de systèmes de culture et d’élevage agroécologiques. Ceci passe par l’échange de bonnes pratiques ainsi que par la conception et à l’évaluation collective de systèmes agricoles innovants, en coopération avec les agriculteurs.
Alexander Wezel a pris part aux discussions et à l’échange de connaissances en apportant une expertise et un regard extérieur aux membres. Sur la base des discussions fructueuses tenues pendant l’événement, Alexander Wezel leur fournira des recommandations supplémentaires pour leurs recherches et leurs futurs programmes.
Une partie importante du programme était consacrée à l’exploration et à l’évaluation des pratiques agricoles durables, afin d’améliorer la sécurité alimentaire et la conservation de la biodiversité. Les participants ont eu l’occasion de visiter des fermes, des stations et des coopératives de différentes cultures (légumes, café, bananes, élevage) à Moc Chau, Mai Son et Son La.
Alexander Wezel, de retour au Vietnam, 25 ans après avoir mené des recherches dans la même région, a pu apprécier l’évolution du paysage avec la mise en place de plantations d’arbres fruitiers. Il a constaté que le maïs reste important pour le marché du bétail et que la culture du café, développée au cours de ces 10 dernières années, est produit soit en monoculture soit dans un système agroforestier.
L’agroécologie s’étend progressivement et les développements sont encourageants, mais encore trop limités. Un important travail de sensibilisation, de création et de partage des connaissances reste à faire pour que l’agroécologie soit adoptée à tous les niveaux : les agriculteurs et les parties prenantes, mais aussi par les décideurs politiques.